Celso Alvelo. Retour à Monaco d’un chanteur talentueux

22/02/2013

On se souviendra sans doute de la révélation qu’avait été le ténor espagnol Celso Albelo à l’Opéra de Monte-Carlo. Il y interprétait le duc de Mantoue dans le Rigoletto de Verdi donné fin février-début mars de 2011. Dans une mise en scène du directeur de l’établissement Jean-Louis Grinda et sous la direction du chef d’orchestre Giuliano Carella.

Il revient cet hiver, les 24 et 26 février 2013, dans le rôle d’Elvino de «La sonnambula», opéra en deux actes de Vincenzo Bellini. Fort du succès qu’il connaît avec le développement de sa carrière qui l’a conduit ces derniers mois dans les plus grandes maisons d’opéra. Notamment, avec «La fille du régiment» à l’Opéra Bastille de Paris, «La sonnambula» à l’Opéra de Vienne, «Lucia di Lammermoor» au Deutsche Opera de Berlin. Ou sa présence au Festival d’opéra de Tenerife, au récital de la Fundación Victoria de Los Angeles au Teatro de La Zarzuela à Madrid ou dans «Rigoletto» au Festival Verdi 2012 de Parme. Succès qui lui a valu en Italie l’Oscar du meilleur ténor remis par les Oscar della Lirica-International Opera Awards ou le Prix du meilleur ténor de la saison espagnole attribué par los Premios Líricos au Teatro Campoamor d’Oviedo, récompense qu’il recevra le 6 avril prochain.

Au cours des mois qui viennent, on pourra entendre ce Canarien terriblement doué dans «Marina», opéra en 3 actes du compositeur espagnol Pascual Emilio Arrieta au Teatro de La Zarzuela à Madrid, dans «Rigoletto» au San Carlo de Naples et au Teatro de La Maestranza de Séville. Il sera aussi présent au Gala Premios Líricos Teatro Campoamor de Oviedo et au Concert Celso Albelo & Patricia Ciofi ABAO à Bilbao. Sans oublier sa participation à la «Petite messe solennelle» de Rossini au Théâtre des Champs Élysées à Paris et à la Musikverein de Vienne.

Quant à la critique, elle ne tarit pas d’éloges. Son Nemorino de «L’Elisir d’amore» de Donizetti fait l’unanimité: «Le jeune ténor de Santa Cruz de Tenerife s’est attiré l’admiration du public avec son interprétation» à l’Opéra de Vienne en septembre dernier; «Celso Albelo chante le rôle avec ironie et élégance, on remarque l’équilibre et l’intelligence de son phrasé» au Teatro Massimo de Palermo en juin dernier; “Celso Albelo est un jeune talent prometteur dont la carrière s’installe solidement» à l’ABAO, Asociación Bilbaina de Amigos de la Ópera, de Bilbao en février 2012. “L’autre révélation a été le duc chanté par le jeune ténor canarien Celso Albelo… Les notes aiguës sont émises avec une incroyable insolence et un phrasé d’une élégance exemplaire» ou bien encore «La qualité de son chant fait de lui un des meilleurs ducs de notre époque» pour Rigoletto à l’Opéra de Monte-Carlo en mars 2011.